La très grande majorité des internautes font état d’une forte hausse de leurs taxes foncière et d’habitation.
32 % d’augmentation de taxe d’habitation, c’est possible !, par Vache à lait
Après les 12 ou 13 % d’augmentation de ma taxe foncière, je viens de recevoir ma taxe d’habitation (j’habite à Gouvieux, commune UMP) où une sorte de record vient d’être établi, avec plus de 32 % d’augmentation ! 17 % pour la commune, 22 % pour la communauté de communes (incluant Chantilly, administré par notre expert national en taxes, M. Eric Woerth) et 50 % pour le département. Cerise sur le gâteau, le coût de la cantine scolaire augmente de 12 % cette année. Inutile de préciser que des augmentations régulières, mais raisonnables, ont eu lieu les années précédentes, on ne peut donc parler de « rattrapage ».
Très faible hausse ici, par Laurent M.
Cette année nous n’avons droit qu’à une très faible augmentation (à peu près équivalente à l’inflation) de notre taxe foncière et taxe d’habitation. Pourtant, le maire est de gauche mais la ville, une commune en région parisienne, semble bien gérée, avec peu d’excès ou de dépenses inutiles. Cela dit, malgré cette faible hausse, les impôts locaux pèsent de plus en plus sur notre budget. Nous payons actuellement plus d’impôts locaux que d’impôts sur le revenu. Il devient de plus en plus difficile pour nous de payer le minimum vital, c’est-à-dire le loyer, les impôts sur le revenu, l’énergie ou la nourriture.
A Grenoble, c’est insupportable !, par Frédéric B.
A Grenoble, une ville pourtant socialiste, j’ai eu la mauvaise surprise de constater une hausse de plus de 11 % de mes impôts entre 2008 et 2009 : 2 200 euros de taxe foncière, 1 100 euros de taxe d’habitation, sans parler de l’augmentation constante de l’énergie et des transports en commun. Ajoutez à cela l’entrée de mes enfants à l’université… Résultat, ma femme (qui est pourtant cadre comme moi) et moi avons été contraints de prendre un crédit à la consommation pour boucler cette fin d’année. Nous réfléchissons de plus en plus à nous exiler à la campagne où la pression fiscale est moins importante. J’aime ma ville et c’est à contrecœur que je la quitterai.
Quand les classes moyennes paient pour toutes les autres, par FG
J’habite une ville de la métropole lilloise qui fait beaucoup pour redorer son image. Mais cela a un coût : la taxe foncière a augmenté de 8 %. Je trouve qu’elle est très élevée car nous, les classes moyennes, payons pour les nombreuses personnes qui sont exonérées de taxe foncière du fait de leurs faibles revenus. Quant à la taxe d’habitation, comme j’ai eu le malheur cette année de franchir un palier fiscal (j’ai gagné 500 euros de plus par mois) et que je ne bénéficie plus d’un abattement, elle a été multipliée par quatre. En clair, je dépense deux mois de salaire net pour payer mes impôts locaux. Conséquence, j’envisage de quitter ma ville.
Tant va la cruche à l’eau, qu’un jour elle se casse, par Guy de C.
Voici le détail du calcul de l’avis d’imposition de ma taxe foncière. En l’espace de quatorze ans, nous avons subi une augmentation de 83 %. Commune : +30,30 % ; inter-communalité : +863,10 % ; département : +56,49 % ; région : +73,09 % ; taxes des ordures ménagères : +237,73 %. Montant de l’impôt pour l’année 1995 : 4 837 francs. Montant de l’impôt pour l’année 2009 : 1 350 euros (8 855 francs). A ce rythme-là, où allons-nous ? Jusqu’où pourrons-nous aller ? Et jusqu’où iront-ils ?
Se baser sur les revenus plutôt que la valeur des logements, par Georges T.
Pour un F3 de 83 m², dans un quartier du centre-nord de Nice, j’ai constaté une augmentation de 15 % entre 2008 et 2009. C’est énorme, alors que l’importance de la population de la commune devrait dégager des économies d’échelle et réduire ces cotisations qui sont quasiment équivalentes à l’impôt sur le revenu. L’assiette de ces taxes pourrait très bien se baser sur le montant des revenus plutôt que sur la valeur des logements.
Propriétaire… ou locataire fiscal, par Denis
Comme beaucoup de propriétaires, j’ai payé des taxes lors de l’acquisition de mon bien. Ce bien durement acquis devrait m’assurer une certaine liberté financière : plus de loyer à régler chaque mois. Eh bien non : 1 300 euros de taxe foncière et 800 euros de taxe d’habitation à régler chaque année, et cela augmente tous les ans ! Je paie 175 euros par mois pour avoir le droit d’habiter chez moi ! C’est presque un mini-loyer que je paie en impôts. On n’est pas bien loin du racket. L’imposition a atteint les limites de l’acceptable et du supportable pour un ménage à revenus moyens.
D’autres commentaires de lecteurs:
« J’habite LILLE, ville socialiste depuis presque toujours avec la folie socialiste de dépense de l’argent des résidents. Je vis dans un 68 m2, je travaille environ 50 heures par semaine pour 2140 euros par mois et je paye, pour la soi-disant culture, les soirées à l’hôtel de ville, etc… 1592 euros d’impôts locaux (taxe habitation). Ce n’est pas une erreur de frappe et bien 1592, ce qui est une honte. Vive le socialisme caviar! »
« J’habite Grenoble, ville socialiste et cette année l’augmentation de la taxe d’habitation +193,45% !!!!!!!!! oui vous ne rêvez pas j’ai frôlé la syncope à la vue de mon avis d’impôt. Je vis dans un 25 m2, en 2011 je payais 168 € cette année il m’est réclamé 493 € (+325€) A qui profite le crime ???? »
« Asnières sur seine(92)/Quartier Nord : taxe d’habitation, comme j’ai eu le malheur d’augmenter mon salaire de 500 euros de plus par mois je ne bénéficie plus d’un abattement(22e!! une aumone), elle a été multipliée par quatre. En clair, l’augmentation acquise pour améliorer mes revenus sert à payer en partie la taxe d’habitation de .. 809 e (570e en 2008) pour un F2 de 42 m2.. alors que l’augmentation annoncée devait être de 17%!!!! »
source: le Monde