Les problèmes de financement du RSA s’accumulent dans les départements. Le gouvernement est en train d’étrangler financièrement les collectivités locales de gauche comme de droite, s’alarmait Claude Bartolone, président du Conseil Régional de Seine Saint Denis, en 2010.
« Si rien n’est fait, nous ne pourrons bientôt plus payer les allocations qui relèvent normalement de la solidarité nationale. Le RSA est menacé dans les départements urbains, l’ APA dans les départements ruraux. Les pauvres doivent payer pour les plus pauvres et les populations âgées pour les vieux. C’est la fin de la Sécurité sociale établie par le Conseil national de la Résistance en 1945. », expliquait également Claude Bartolone.
Avec la crise économique, les dépenses sociales explosent. Mais les recettes, notamment les dotations de l’Etat, diminuent. Du coup, « les caisses sont vides », se désolent les présidents des conseils généraux. La Seine-Saint-Denis avait même voté un « budget de révolte », en déséquilibre, pour ne pas dire hors la loi. Une première dans l’histoire des départements, et une façon pour Claude Bartolone de prendre l’opinion à témoin. Depuis, la chambre régionale des comptes a enjoint les élus de rentrer dans la légalité.
source: impots-utiles